De massacres en barbarie, il termina sa carrière par la victoire de Savenay le 23 décembre 1793. Satisfait du bilan de ses opérations, il écrivait : « Je n’ai pas fait de prisonnier à me reprocher, j’ai tout exterminé […] Nous ne faisons plus de prisonnier, il faudrait leur donner le pain de la liberté, et la pitié n’est pas révolutionnaire ».
Sur cette conclusion édifiante, il fut rappelé à Paris où il retrouva son grand ami Danton qui, en ce début 1794 à cause de son bras de fer engagé contre Robespierre, était une fréquentation à haut risque. Apparaissant un instant comme l’espoir des Indulgents, Westermann ne put rien faire pour contrecarrer le stratagème de Robespierre. Ce fut donc en toute logique qu’il se retrouva face au Tribunal révolutionnaire en même temps que Danton, qu’il fut condamné à mort et exécuté toujours en compagnie du tribun.
Bien qu’il n’ait pas été exécuté pour ses crimes en Vendée qui, dans l’immédiat, n’étaient pas le principal souci de Robespierre, justice venait d’être faite malgré tout. Toutefois, la Vendée n’en avait fini pour autant avec la République.
« La Vendée est morte » avait claironné Westermann. Sans doute pas assez puisque à peine était-il de retour à Paris que Turreau commençait à parachever son œuvre.
Il fut inhumé au cimetière des Errancis avant que ses restes ne rejoignent les Catacombes à la fermeture du cimetière.