► Peintre français
BOUDIN Eugène (1824 - 8 août 1898)
Cimetière Saint-Vincent (Paris)
Le pardon de Sainte-Anne-la-Palud (vers 1858)
Sa prédilection des paysages marins se trouve tout au long de son œuvre. Bien qu’il ne se considérât pas comme un innovateur, les impressionnistes reconnaissant en lui un précurseur de leur courant, le convièrent à participer à la première exposition de leur groupe en 1874. De la précision des maîtres hollandais de ses débuts, il finit par atteindre une liberté de touche à la limite du figuratif.
La côte atlantique à Bénerville (1897)
L'heure du bain à Deauville (1865)
En 1892, malade et fatigué, Eugène s’installa à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Convaincu par Pierre Puvis de Chavannes, il rejoignit la société nationale des Beaux-arts et partit découvrir les rivages vénitiens, source d’une nouvelle inspiration.
La place Saint-Marc à Venise (1895) où on constate l'évolution du style depuis Le pardon de Sainte-Anne.
En 1898, alors qu’il était à Paris, son état de santé lui fit présager d’une fin qui ne saurait tarder. Voulant quitter ce monde face à la mer, il fut transporté jusque Deauville où il décéda. Né à Honfleur, mort à Deauville, cet artiste normand qui immortalisa tant de rivages de sa région et d’ailleurs fut inhumé dans le charmant cimetière parisien Saint-Vincent sur les hauteurs de Montmartre. Il y rejoignait son épouse Marie-Anne Guédès (1835- 1889). Sa sépulture, fort simple, est très bien entretenue.
Photo MCP
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Sources : Le grand dictionnaire de la peinture –Ed. EDDL.
Des études à Paris, grâce à une bourse, lui permirent de participer au Salon de 1859 où son Pardon de Sainte-Anne lui valut une critique très favorable de Baudelaire qui le sacra par la suite « roi des ciels » en écrivant : « Devant ces prodigieuses magies de l'air et de l'eau... »
Après avoir travaillé dans une imprimerie au Havre, Boudin ouvrit un commerce de papeterie où il organisa des expositions. Ainsi fit-il connaissance de Gustave Courbet, Jean-François Millet, Thomas Couture puis de Claude Monnet qu’il poussa à peindre. Ces liens tissés leur furent mutuellement profitables. Bien qu’il n’ait pas encore de formation artistique, Boudin était passionné par le dessin depuis l’enfance. Il aimait capter les humeurs changeantes du ciel, de la mer et de la plage.
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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(ancien cimetière révolutionnaire)
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