Sa ferveur religieuse le conduisit à s'imposer des mortifications pour la gloire de l'Église qu'il jugeait offensée par la bulle Unigenitus. Cette vie d’ascétisme faite de macérations, de mortifications et de privations volontaires ruina sa santé et le mena à sa tombe.
Selon sa volonté, il fut inhumé avec les pauvres dans le petit cimetière de Saint-Médard, dans ce charnier qui, à cause de sa présence, allait devenir très célèbre.
Considéré comme un saint, les jansénistes vinrent se recueillir sur sa sépulture. Bientôt le bruit courut que des miracles s’y accomplissaient et le cimetière se transforma en une incroyable scène de théâtre. Lors d’extase collective, des illuminés entraient en convulsions (les Convulsionnaires), sur son tombeau et lançaient des prophéties.
A la vision de ces crises d'hystérie notre pauvre diacre devait se retourner d’effroi dans sa tombe. La réputation miraculeuse du lieu devint si connue qu’on y venait en pèlerinage. Ainsi y vit-on la princesse de Conti venir s’y agenouiller et prier.