Elle explosa vraiment à la fin des années 1950 lorsqu’il endossa, sous la surveillance de Cocteau, des rôles plus populaires de héros et bretteur jovial dans des films de cape et d’épée mettant en avant sa nature sportive : Le Bossu (1959) avec Bourvil, Le Capitan (1960), Le Capitaine Fracasse (1961), etc. A noter, qu’avec Jean-Paul Belmondo, il fut l’un des rares acteurs à réaliser lui-même ses cascades. Le développement télévisuel participa aussi à sa grande popularité.
Il n’en quitta pour autant le théâtre dont il avait caressé les planches dès 1937 année où Cocteau lui avait donné un rôle dans Œdipe Roi. Par la suite il exerça aussi comme metteur en scène.
Après la mort de Cocteau en 1963, il se perdit un peu, entre autres, dans le cycle parodique des Fantômas dans lequel il interpréta, sans grande conviction, le rôle du journaliste Fandor mais que la nostalgie aime parfois à revoir.
Peau d’âne (1970), film hommage à Jean Cocteau de Jacques Demy, fut sa dernière grande interprétation.