En 1830, fidèle aux idées républicaines inculquées par son père et convaincu, il participa aux journées révolutionnaires en combattant sur les barricades.
Lors de la Révolution de 1848, il fut nommé maire du 11ème arrondissement de Paris puis élu député par le département du Maine et Loire. Il siège à l’Assemblée constituante où il défendit l’existence de l’Ecole des Beaux-arts et de l’Académie de France à Rome, s’opposa à la destruction de la Chapelle Expiatoire, vota pour l'abolition de la peine de mort, pour le droit au travail, pour l'amnistie générale, etc. Non réélu en 1849, il se retira de la vie politique qui le rattrapa en 1851 où à l’avènement de Napoléon III, il fut arrêté et condamné à l’exil. De retour à Paris, il reprit ses activités qu’une attaque d’apoplexie le força à abandonner. D’autres crises suivirent dont celle qui lui fut fatale.
David d’Angers fut inhumé au cimetière du Père-Lachaise. Curieusement, lui dont la nécropole ou encore le cimetière de Montmartre exposent plusieurs de ses œuvres (bustes et médaillons) et qui signa bien des tombeaux, n’a aucun ornement de ce genre sur sa tombe.