Occultée après la Seconde Guerre mondiale par de plus jeunes idoles, elle triompha cependant dans un récital à Pleyel (1949), fit une tournée au Japon (1953) et remonta sur scène à l’Olympia (1954 et 1955). Les années passant elle avait abandonné son fourreau pour une robe blanche à manche longue plus seyante à son âge.
Admirée par des écrivains de tous bords, de Jean Cocteau à Robert Desnos, on la vit aussi au cinéma, notamment dans le Napoléon d’Abel Gance (1927), où elle personnifiait « La Marseillaise », ou encore jouant une mendiante dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy (1956). Après ses adieux à son public au théâtre de la Gaîté Lyrique en 1956, les souvenirs tentèrent de combler son ennui.
Elle décéda dans une clinique de la Celle-Saint-Cloud des suites d’une chute accidentelle dans le métro.
Damia fut inhumée au cimetière parisien de Pantin. Sur sa tombe toute simple, le temps s’est installé et avec lui son inévitable cortège de méchantes petites mousses et de pollution qui grignotent inexorablement la pierre. Avec elle repose l’actrice Ginette Maddie.