A la tête des gardes lorraines, il se distingua lors de la campagne en Italie (1744-1747).
Mit en possession de la grandesse d’Espagne à la mort de son père (1754), il accompagna le maréchal de Richelieu à Minorque.
Stanislas Leszczyński, duc de Lorraine, et père de la reine Marie Leszczynska, lui donna le gouvernement des ville et château de Bar, puis lui confia la charge de grand maître de sa maison, ainsi que le gouvernement et charge de grand bailli d’épée de Lunéville (1756).
Après avoir servi à l’armée d’Allemagne durant la guerre de Sept ans, Louis XV, qui l’avait fait chevalier de ses ordres et l’avait promu lieutenant général, le nomma commandant en Languedoc où il prit des mesures en faveur des protestants emprisonnés pour cause de religion. En autres, il fit libérer les femmes détenues à Aigues-Mortes et refusa d’obéir aux ordres reçus pour les réemprisonner. Cette indiscipline n’ayant pas eu de conséquence, il s’opposa encore à la réforme parlementaire de Maupeou (1771), ce qui ne l’empêcha pas d’être élu à l’Académie française la même année.
Après lui avoir confié le gouvernement de Provence (1782), où il fit preuve de sentiments libéraux et rétablit les états de Provence, Louis XVI lui offrit son bâton de maréchal l’année suivante. On ne sera donc pas surpris que le début de la Révolution l’ait vu favorable aux réformes. Appelé par le roi en son conseil au lendemain du 4 août 1789, secrétaire d’Etat à la Guerre durant mois mais, lassé de ne pas avoir ses conseils écoutés, démissionna tout en restant fidèle au roi.
Retiré dans sa magnifique propriété du Val à Saint-Germain-en-Laye, il y mourut tranquillement dans son lit sans avoir été inquiété.
Peut-être à cause des circonstances historiques, ou par sa volonté, il fut d’abord inhumé dans le parc de son château du Val.