C’est en 1793, en commandant les fameuses «colonnes infernales» du général Turreau, qu’il immortalisa sa personne. Puis, malade, il quitta l’armée et fut fait prisonnier en 1795 par un navire corsaire anglais alors qu’il s’était embarqué pour rentrer chez lui.
A sa libération, un an plus tard, il rentra à Paris où il se présenta pour remplacer le fils d’un de ses amis appelé sous les drapeaux dans le cadre de la conscription. Noble geste s’il en est.
Ce fut en simple volontaire qu’il rejoignit l’armée du Rhin et partit en campagne. Bien que distingué pour plusieurs promotions, il les refusa toutes y compris le privilège de siéger au Corps législatif. Ce fut l’époque où, pour son courage et sur proposition de Lazare Carnot, Bonaparte le désigna Premier grenadier des armées de la République. C’est ainsi qu’à la fin du mois de juin 1800, il se retrouva à la bataille du Neubourg en Bavière. Le 28 (9 messidor an VIII), à Oberhausen, un uhlan lui perça mortellement la poitrine d'un coup de lance.