Entourée de Bloch, Courville et de Pierre Audibert, son amant, qui avait ses entrées chez Poincaré , le journal devint incontournable pour qui souhaitait des conseils boursiers. Il devint si réputé que certaines valeurs évoluaient au gré des recommandations à l'achat ou à la vente. Bien évidemment, l’influence intéressée des hommes d’affaires, des rois de l’industrie et des personnalités politiques qui entouraient Marthe était largement responsable de ces fluctuations.
Bien évidemment, la Gazette était un outil destiné à faciliter l’introduction en bourse des sociétés de Marthe qui profitèrent de la hausse des cours.
Ainsi naquit la "Banquière" des petits épargnants en leur garantissant des taux d’intérêts bien supérieurs à ceux versés par les banques traditionnelles.
Le système, très simple, basé sur une pure mystification, est le même qu’appliqua Madoff : on finance les fortes rémunérations des actionnaires grâce à l'argent des nouvelles souscriptions ! A la moindre crise de confiance, le système s’écroule.