Le 9 octobre, il était dans la foule quand, en criant « Vive le roi », armé d’un Mauser, il bondit sur le marchepied de la voiture et tira, tira encore, s’agrippant au véhicule comme un forcené. Avec difficulté, Jules Piollet réussit à llui faire lâcher prise. Assommé, criblé de balles, plusieurs fois sabré, piétiné, lynché par la foule, il s'écroula sans connaissance, et finit par mourir. Il fut inhumé dans un endroit secret, mais qu’on peut penser être le cimetière Saint-Pierre de Marseille où existait un emplacement destiné aux suppliciés.
Quant aux véritables commanditaires de l'attentat, ils restèrent dans l’ombre et donnèrent lieu à de nombreux mythes historiques.
En Macédoine comme en Bulgarie, l'assassin du 9 octobre 1934 semble être encore l'objet d'un étrange culte dans certains milieux nationalistes. D’ailleurs, pour les révolutionnaires, l’opération ne pouvait être qualifiée d’assassinat. Selon le chef de la VMRO, Ivan Mihajlov († 1990) : « En fait, l'assassin, c'était Alexandre et la politique de Belgrade. Vlado a seulement joué le rôle d'exécutant de la peine qui, à travers des milliers de malédictions, des fleuves de larmes et de sang, avait été prononcée contre lui par toutes les nations – les Bulgares de Macédoine, les Croates, les Albanais comme des millions d'autres habitants mécontents des villes et des campagnes parmi les autres nationalités de cet État, dont bon nombre de Serbes. »
Sources principales :
-République du 11 octobre 1934
-La Croix du 29 avril 1951
-le Figaro du 11 octobre 1934
-Simon Catros, « Max Schiavon, Le général Alphonse Georges. Un destin inachevé », Revue historique des armées [En ligne], 261 | 2010, mis en ligne le 09 novembre 2010.
-Wikipédia
-http://www.royaltyguide.nl/countries/serbia/oplenac/mausoleum.htm
-https://sites.google.com/site/dominiquepiollet2/lieutenant-coloneljulespiollet