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Lieu non visité personnellement, mais sujet communiqué par Jean Cousin.
© Elio Pallard
Au sommet d’un éperon rocheux du mont Pirchiriano s’élève un impressionnant édifice vieux de plus de mille ans, construit en l'honneur de l'archange saint Michel. Monument symbole du Piémont, il est le lieu d’inspiration de l’écrivain Umberto Eco (1932-2016) pour son best-seller, Le Nom de la rose. Située à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Turin, l’abbaye se trouve sur l'un des itinéraires de la via Francigena, chemin de pèlerinage historique qui mène de Cantorbéry (Angleterre) à Rome, ou encore sur celui qui relie le Mont Saint-Michel au Monte Sant’Angelo dans les Pouilles.
L’abbaye est l’un des plus importants ensembles architecturaux de la période romane en Europe.
Dès l'époque romaine, voire même avant, il y avait une garnison militaire sur ce belvédère pour surveiller la route reliant la plaine du Pô à la Gaule par le Val de Suse et le col de Montgenèvre, comme l’atteste la présence d’une pierre tombale datant du premier siècle après J.-C.
Pierre tombale de Surio Clemente, fils de Mogezio Surio et Orbia Vibia, et sa quatrième femme, Arelia © dario.giacoletto
Succédant à une communauté d’ermites, elle fut fondée entre 983 et 987, par un noble auvergnat, Hugues de Montboissier, au retour d’un pèlerinage à Rome qu’il avait effectué pour se repentir de ses fautes auprès du pape Sylvestre II. Comme pénitence, ce dernier lui donna le choix entre un exil de sept ans et la lourde tâche de construire une abbaye. Le pécheur repenti préféra la seconde solution…  
 
Occupé pendant plus de six siècles par des bénédictins qui, vers 1100, érigèrent un grand « Nouveau Monastère » aujourd’hui en ruines, le sanctuaire devint rapidement un haut lieu du pèlerinage à l’archange. Grâce à cette manne financière, la Sacra di San Michele acquit une certaine renommée, devint riche et influente. Mieux, dirigée par un abbé bénédictin, elle gagna également son indépendance vis à vis des évêques de Turin. Elle connut alors son Age d’Or entre le 10ème siècle et le début du 14ème siècle. Malheureusement, une mauvaise gestion financière et la perte de son indépendance à la fin du 14ème siècle entraînèrent son déclin. Puis, En 1622, le pape Grégoire XV supprima le monachisme dans l’abbaye qui tomba dans l’abandon jusqu’en 1836.
Le roi Charles-Albert de Savoie, désireux de restituer le prestige de ce haut lieu de l’Eglise du Piémont, la plaça sous la responsabilité d’Antonio Rosmini (1797-1855) jeune fondateur de l’Institut de la Charité, ou congrégation des rosminiens, ou Pères rosminiens. Cette congrégation est toujours présente et continue à accueillir les pèlerins.
 
Construite, au début, autour d'une petite église à trois chœurs,  la structure architecturale de l'abbaye actuelle est tout à fait particulière. En raison de la difficulté d’acheminements des matériaux, des problèmes de stabilité, de la nécessité d’une construction solide, sa construction fut très longue. Débutés entre 1148 et 1170, les travaux prirent fin au 14ème siècle. Cette durée s’exprime dans la diversité des styles : on passe du roman de type normand, à un roman de transition, pour aboutir au gothique français.
Les masses rocheuses accidentées de la montagne se fondent avec l'ensemble constitué par le soubassement, les marches et les contreforts de soutènement pour former un seul corps. La particularité de l'église, outre son architecture extérieure, est de s'organiser autour d'un escalier central, l'Escalier des Morts. Ainsi présente-t-elle des éléments artistiques et architecturaux uniques.
Au début, une petite église à trois chœurs...
© dario.giacoletto
Les principaux sites d’intérêt de l’abbaye
 
Le sépulcre des moines
Il s’agit des restes d’un ancien petit temple, de forme octogonale, considéré comme une chapelle de cimetière. Toutefois, l’hypothèse d’y voir la reproduction du Saint-Sépulcre, presque une avance aux pèlerins du Sépulcre de Jérusalem, semble davantage retenue. Construite au 10ème siècle, dédiée à saint Etienne, elle était encore intacte en 1621 avant de commencer à se dégrader à partir de 1661 jusqu’à devenir une ruine.
https://www.facebook.com/notes/sacra-di-san-michele
Ruines et tour de la Belle Alda.
A la droite des ruines du « Nouveau Monastère », construit en le 12ème et le 14ème siècle, se trouve la Tour de la Belle Alda, détruite lors d’un tremblement de terre. Cette tour tire son nom d’une légende qui veut qu’Alda, une jeune paysanne, soit venue à la Sacra pour prier contre les maux de la guerre. Surprise par des soldats ennemis, elle se jeta dans le vide en invoquant l’aide de Saint-Michel et de la Vierge qui la sauvèrent.
Malheureusement, elle abusa de cette faveur céleste : par vanité et pour de l’argent, elle proposa aux villageois incrédules de répéter le vol, mais, cette fois, elle s’écrasa sur les rochers en dessous.
https://labibliothequedaelinel.com/
Entrée et statue de saint Michel
Ayant dû être adaptée au terrain, la façade massive de 41 mètres de haut est en-dessous du niveau du sol de l’église. Elle combine différentes géométries et couleurs dues aux divers matériaux et à la durée de construction. L’abside centrale de l’imposante bâtisse est couronnée par la « loggia dei viretti » qui compte parmi les plus beaux exemples de loges absidiales romanes.
http://ususmundi.info/
La loge absidiale romane http://ilchirurgo-51.blogspot.com/2011/12/sacra-di-smicheleval-di-susa.html
Une statue de saint Michel, œuvre de l’artiste tyrolien Paul dë Doss-Moroder, a été placée en 2005 sur l’éperon rocheux.
Grand Escalier des morts
Autre grande particularité de l’église, celle-ci s’appuie, en partie, sur un  pilier de dix-huit mètres de haut et s’organise autour d'un escalier de 243 marches autrefois beaucoup utilisé pour l’inhumation d’hommes illustres, abbés et « méritants » du monastère, ce qui lui donna son nom.
Certaines tombes qu’il abritait étaient décorées de marbre, d’autres plâtrées et peintes. De nos jours, seuls cinq tombeaux subsistent, dont je n’ai pu trouver l’identité. Quelques squelettes de moines furent conservés dans la niche centrale jusqu’à leur transport, en 1936, dans la chambre mortuaire des pères et frères rosminiens sous l’escalier.
Portail du Zodiaque
Une fois au sommet du grand Escalier des morts on traverse un portail,  œuvre romane sculptée par Maître Nicolao, architecte et sculpteur du 12ème siècle.Ses jambages dans leurs façades tournées vers l’escalier, sont sculptés, sur la droite, des douze signes du zodiaque et, à gauche, des constellations australes et boréales, d'où son nom.
Un pilier de 18 m. © Corrado Prever
© Sailko
Tombes sous les voûtes © Stefano Zanarello
Sépulcre d’un moine avec son image http://ususmundi.info/
https://www.sacradisanmichele.com/
Eglise et principales peintures
 
Le début des travaux de construction de l’église est difficile à dater, mais on suppose qu'il fut   commandé par l’abbé Etienne (1148-1170).
Modifiée au cours des siècles, l’église présente trois types d’architecture :
-un roman, dans la partie absidale,
-un roman de transition,  avec des colonnes à faisceau et des arcs en ogive,
-un gothique, de l’école de Piacenza, dans la décoration de la grande fenêtre de l’abside centrale et dans les deux fenêtres des nefs latérales.
© Elio Pallard
Au fond de la nef centrale de l’église s’ouvre un milieu à plan irrégulier appelé « Vieux Chœur » où abonde le matériel pictural de la fin du 15ème et du début du 16ème siècle.
Merci à Jean Cousin pour cette photo
Le triptyque de Defendente Ferrari (v. 1490 - ap. 1535) (vers 1520)
Il s’agit du chef-d’œuvre le plus précieux que possède l’abbaye et le mieux conservé. Prélevé du maître-autel, le triptyque a été restauré et placé dans le Vieux Chœur.
Au centre domine, debout sur un croissant de lune, dans une amande d’or, entourée par douze chérubins, une Vierge délicate qui allaite l’Enfant Jésus. Les panneaux latéraux représentent respectivement l’un Saint Michel Archange qui vainc le diable, l’autre Saint-Jean Vincent, qui présente à la Vierge le commettant de l’œuvre, Urbain de Miolans, abbé commendataire de la Sacra de 1503 à 1522.  A la base, une estrade sur laquelle l’auteur dépeint la Visitation de Marie, la Nativité de l’Enfant Jésus et l’Adoration des Mages.
https://www.wikiart.org/
Grande fresque de l’Ascension
Datant de 1505, il s’agit de la plus grande fresque conservée à la Sacra. Elle fut réalisée en grande partie par Secondo del Bosco di Poirino, le reste par un de ses élèves, et est distribuée en trois scènes : l’Ensevelissement de Jésus, la Dormition de Marie et Notre-Dame de l’Assomption.
http://ususmundi.info/
Fresque de la légende sur la fondation du sanctuaire (fin 1600 ?)
En haut à droite, St. Jean Vincent coupe les poutres pour construire une petite église à Saint Michel sur le mont Caprasio, les anges et les colombes transportent les poutres du mont Caprasio au sommet du mont Pirchiriano; en haut à gauche, le monastère de Saint Michel déjà construit, enveloppé par trois flambées qui signifient l’apparition angélique; au centre, l’évêque de Turin Amizone, qui monte de Avigliana et trouve l’église déjà consacrée par les anges; en bas à gauche, le cortège de Hughes de Montboisser qui va de Suse au Pirchiriano pour y fonder le monastère.
Déposition de Jésus de la croix et prédication des morts (1505-1510)
La déposition de Jésus est peinte au sommet de la colonne du Vieux Chœur. Sur la partie inférieure, une curieuse scène : deux squelettes qui parlent à un groupe de fidèles à travers deux cartouches, l’un en latin, qui appelle à la pitié pour les défunts et l’autre en français archaïque, qui appelle les vivants à prier pour les morts et à se souvenir du destin mortel commun.
Merci à Jean Cousin pour cette photo
La Madone à la poire
Œuvre de Secondo del Bosco, elle représente une Vierge à l’Enfant et quelques saints dont l’un, à gauche, présente le commanditaire.
Merci à Jean Cousin pour cette photo
De gauche à droite : tombeaux 8, 4, 3, 2 19 Merci à Jean Cousin
Dans la crypte, six plaques funéraires sont exposées correspondant à des défunts des sarcophages : Amédée, Catherine, Félix, Marie-Jeanne Baptiste de Savoie-Nemours.
Merci à Jean Cousin pour cette photo et les suivantes
Y furent inhumés, entre autres :
 
En préambule, il est à noter que :
-La plupart des comtes de Savoie repose à l'abbaye d'Hautecombe,
-Nombre des ducs de Savoie (duché de 1416-1718) reposent en la cathédrale de Turin,
-La plupart des rois de Sardaigne (1718-1761) reposent en la basilique de Superga,
-Deux des quatre rois d'Italie (1861-1946) reposent au Panthéon de Rome.
 
Mon sentiment est que l’intérêt de l’abbaye tient davantage de son emplacement et de sa structure que des sépultures.
 
Un distinguo impératif doit se faire entre les personnes directement inhumées dans le lieu et celles qui y furent transférées de la cathédrale de Turin et de l'abbaye d'Hautecombe en 1836 par Charles-Albert de Savoie qui confia aux Pères rosminiens la garde des dépouilles de vingt-quatre princes et princesses de la maison de Savoie
Pour les premières, je n’ai malheureusement pas trouvé le moindre nom, excepté celui de l'abbé Guillaume III de Savoie dont un tombeau lui est attribué. Néanmoins, et sans prendre beaucoup de risque, on peut penser que la majorité des défunts ensevelis, avant l’abandon des lieux, était des religieux. Quid du fondateur Hugues de Montboissier, dit le Décousu (v.950 – v.1010) ? Aucune idée !
Pour les secondes, de nos jours, elles sont réparties en différents endroits de l’église.
Par ordre de numérotation du plan :
►1. MARGUERITE DE FRANCE  (1523-1574)
Fille de François Ier et de Claude de France, lettrée, protectrice des poètes de la Pléiade, elle manifesta également de la sympathie pour les adeptes de la Réforme protestante. En dépit de nombreuses propositions qui lui furent faites, ce n'est qu'à l'âge de trente-six ans qu’elle fut mariée à Emmanuel-Philibert de Savoie. Elle accompagna son mari à Nice, Chambéry, Rivoli et enfin définitivement, à Turin, qui devint, en 1562, la nouvelle capitale des Etats de Savoie, en remplacement de Chambéry. En vertu du traité du Cateau-Cambrésis (1559), qui mettait un terme mirent un terme à la onzième guerre d'Italie, elle joua un rôle capital dans la restitution des dernières places fortes tenues par les Français en Italie.
Par ses talents politiques et diplomatiques, elle remporta de grands succès dans la réconciliation entre les Maisons de France et de Savoie.
Ame généreuse et droite, elle fut beaucoup pleurée à sa mort. Inhumée en l’abbaye de Hautecombe, où son époux lui fit ériger un tombeau détruit à la Révolution. En 1836, ses cendres furent transférées à la Sacra di San Michele.
►2. CATHERINE DE SAVOIE (1529-1536)
Fille de Charles III de Savoie (1486-1553) et de Béatrice de Portugal (1505-1538)
►3. AMÉDÉE DE SAVOIE (1562- 1610)
Fils illégitime d'Emmanuel Philibert de Savoie (1528-1580), il fut fait marquis de Saint-Rambert et Saint Germain en Bugey, comte de Conflans, grand-croix de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare et commandeur de Savoie ;
►4. MARIE DE SAVOIE (1556-1580)
Fille illégitime d’Emmanuel Philibert de Savoie
►5. OTTON OU OTHON DE SAVOIE († 1580)
Fils illégitime d’Emmanuel Philibert de Savoie. Tombeau collectif
►6. MAURICE DE SAVOIE, prince d’Oneille (Oneglia) (1593 – 1657)
Fils de Charles-Emmanuel Ier (1562-1630), destiné dès son plus jeune âge à l’état ecclésiastique, il fut fait cardinal et évêque de Verceil à l’âge de quatorze ans, abbé d'Aulps, puis de l'abbaye d'Abondance. En 1631, Victor-Amédée Ier de Savoie l’envoya en France pour négocier auprès de Louis XIII l'éclaircissement de quelques articles du traité de Querasque signé la même année.
Après vainement revendiqué la régence du duché de Savoie à sa belle-sœur, Christine de Savoie, il renonça au clergé, épousa sa nièce, Louise-Christine de Savoie, devint prince d’Oneille et gouverneur de Nice.
►7. GABRIEL DE SAVOIE (1620-1695)
Enfant illégitime de Charles-Emmanuel Ier
►8. FÉLIX DE SAVOIE (1604-1644)
Fils naturel légitimé de Charles-Emmanuel Ier de Savoie, connu le plus souvent sous le nom de « Dom Félix de Savoie », il fut lieutenant général du Comté de Nice (1625-1632) puis lieutenant général et gouverneur du Duché de Savoie de 1634 à sa mort.
►9. FRANÇOIS HYACINTHE DE SAVOIE (1632-1638)
Fils de Victor-Amédée Ier, auquel il succéda à l'âge de cinq ans, il mourut un an plus tard. Tombeau collectif.
►10. LOUISE-CHRISTINE DE SAVOIE (1629-1692)
Fille aînée de Victor-Amédée Ier de Savoie, après que ses oncles, Thomas de Savoie-Carignan et Maurice de Savoie, eurent vainement revendiqué la régence de sa mère, Christine de France, elle épousa Maurice en signe de réconciliation. Veuve à vingt-sept ans, entre autres, elle chargea l’architecte et mathématicien Camillo-Guarino Guarini (1624-1683) de rénover les églises de Savoie.
►11. FRANÇOISE MADELEINE D'ORLÉANS (1648-1664)
Fille de Gaston de France, et donc cousine germaine de Louis XIV, l’échiquier politique et les choix d’alliances la menèrent à épouser, dans sa quinzième année, Charles-Emmanuel II de Savoie dont elle fut la première femme. Neuf mois après leur union elle mourut faisant d’elle plus brève duchesse de Savoie. Afin de conserver son alliance avec la France, mais faute de princesse du sang disponible, le duc se remaria dès l'année suivante avec sa cousine française de la branche de Nemours, Marie-Jeanne-Baptiste de Savoie.
►12. MARIE-JEANNE BAPTISTE DE SAVOIE-NEMOURS (1644-1724)
Fille de Charles-Amédée de Savoie, duc de Genève (1624-1652), apparentée à la famille royale de France, mais aussi à la Maison de Lorraine, etc., elle avait été pressentie pour épouser Charles-Emmanuel II de Savoie, dont elle était la cousine, mais Mazarin lui avait préférée une personnalité plus malléable, Françoise Madeleine d’Orléans. Cette dernière et le cardinal dans la tombe, plus personne ne s'opposa à cette union. Seconde épouse de Charles-Emmanuel II en 1665, veuve dix ans plus tard, elle fut régente au nom de son unique enfant, Victor-Amédée II.
Ambitieuse et autoritaire, son fils fomenta un coup de force et la démit de la régence. Par sa petite-fille, Adélaïde de Savoie, elle était l'arrière-grand-mère de Louis XV, mais aussi de Philippe VI d’Espagne.
►13. CHRISTINE CHARLOTTE DE SAVOIE (1626-1626)
Fille de Thomas-François de Savoie-Carignan (1596-1656). Tombeau collectif.
►14. EMMANUEL PHILIBERT DE SAVOIE-CARIGNAN (1628-1709)
Fils de Thomas de Savoie-Carignan (1596-1656), il naquit sourd et muet et apprit à communiquer avec ses proches en lisant sur les lèvres et ne prononçait quelques mots qu’avec difficulté. Envoyé chez un précepteur espagnol, professeur renommé pour cet handicap, en dépit de celui-ci, il sut faire preuve de détermination et de courage, se créa un rôle important à la cour de Savoie et gagna le respect de plusieurs ambassadeurs et voyageurs.
Présent aux côtés avec son père lors du siège de Pavie (1655), il fut fait prisonnier par les Français lors de la bataille de Turin (1706). Afin de contrer les projets de Louis XIV avec un mariage français, il épousa Catherine d’Este qui lui donna plusieurs enfants, dont son successeur,  Victor-Amédée Ier de Savoie-Carignan, événement d’important pour la stabilité de la dynastie.
►15. JOSEPH EMMANUEL DE SAVOIE (1631-1656)
Fils de Thomas de Savoie-Carignan (1596-1656), il était comte de Soissons.
►16. MARIE ANNE DE SAVOIE (1687-1690)
Fille de Victor-Amédée II de Savoie (1666-1732). Tombeau collectif.
►17. EMMANUEL PHILIBERT DE SAVOIE-CARIGNAN (1662-1676)
Fils d'Eugène Maurice de Savoie-Carignan et d'Olympe Mancini, il était comte de Dreux.
►18. THOMAS PHILIPPE GASTON DE SAVOIE-CARIGNAN (1696-1715)
Fils d'Emmanuel Philibert de Savoie-Carignan.
►19. JOSEPH VICTOR AMEDEE DE SAVOIE-CARIGNAN (+1716)
Fils de Victor-Amédée Ier de Savoie-Carignan (1690-1741), mort en bas-âge.
►20. Cinq petits corps dont je n’ai pas les noms.
 

Mais aussi
 
► GUILLAUME III DE SAVOIE (abbé) (†1236)
Fils de Thomas de Savoie dit de Piémont (†1282), abbé de cette abbaye de 1310 à 1325).
Le mausolée vide, situé dans la nef, lui est seulement attribué. De style gothique entièrement en serpentin. Le défunt est représenté engoncé dans son long habit avec mitre, gants et crosse. Au dessus, un dais gothique avec un arc trilobé en tiers points orné des blasons des princes de Savoie sculptés.
Merci à Jean cousin pour cette photo
Sources principales :
 
Tous mes remerciements à Jean Cousin qui m’a fourni l’idée de cet article et des éléments pour l'étayer.
-https://www.sacradisanmichele.com/fr/
-https://www.guidatorino.com/sacra-di-san-michele/
-http://ratatoulha.chez-alice.fr/italien/maison_de_savoie.html
-https://www.sacradisanmichele.com/fr/visitare-la-sacra/points-de-interet/
-https://labibliothequedaelinel.com/2019/08/07/le-piemont-la-sacra-di-san-michele-a-avigliana/
(*) commentaire(s)
24 janvier 2021
ABBAYE SAINT-MICHEL-DE-LA-CLUSE (SACRA DI SAN MICHELE) (Italie)
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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-Eglise (cathédrale) St-Louis-des-Invalides (75)
-Eglise St-Louis-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise et cimetière (disparu) St-Louis-en-l'Île (75)
-Eglise St-Marcel (75) (disparue)
-Eglise St-Martial (75) (disparue)
-Eglise St-Médard (75)
-Eglise St-Merry (75)
-Eglise St-Nicolas-des-Champs (75)
-Eglise St-Nicolas-du-Chardonnet (75)
-Eglise St-Nicolas-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise St-Paul-des-Champs (75) (disparue)
-Eglise St-Paul-St-Louis (75)
(ancien couvent des Jésuites)
-Eglise St-Pierre-aux-Arcis (75) (disparue)
-Eglise St-Pierre-aux-Boeufs (75) (disparue)
-Eglise St-Pierre-de-Montmartre
-Eglise St-Roch (75)
-Eglise St-Sauveur (75) disparue
-Eglise St-Séverin (75)
-Eglise St-Sulpice (75)
-Eglise St-Symphorien et St-Luc (75) (disparue)
-Eglise St-Thomas-du-Louvre (75) (disparue)
-Eglise Ste-Croix (75) (disparue)
-Eglise Ste-Geneviève-des-Ardents (75) (disparue)
-Eglise Ste-Marine (75) (disparue)
-Eglises et cimetières de l'île de la Cité (75) (disparus)
 
-Escurial (monastère de l') (Espagne)
 
-Grottes vaticanes
 
-Hospice des Enfants-Rouges (75) (disparu)
-Hospice des Enfants-Trouvés (75) (disparu)
-Hospice des Quinze-Vingts St-Honoré (75) (disparu)
 
-Mausolée d'Auguste à Rome
-Mausolée d'Hadrien à Rome
-Mausolée de Mausole à
Halicarnasse (Bodrum) Turquie (disparu)
-Mémorial du Mt-Valérien (92)
 
-Noviciat de l'Oratoire (75)
 
-Oratoire St-Honoré ou du Louvre (75)
 
-Panthéon de Paris
-Panthéon de Rome (Italie)
-POMPES FUNÈBRES, AUTREFOIS et leurs métiers disparus
-Prieuré St-Martin-des-Champs (actuel CNAM) (75)
-Prieuré Ste-Catherine-du-Val-des-Ecoliers (75) (disparu)
-Prieuré Ste-Croix-de-la-Bretonnerie (75) (disparu)
 
-SAINTE-CHAPELLE DU PALAIS (75)
 
-SÉPULTURES DES BOURBONS
-SÉPULTURES DES ROIS D’ANGLETERRE (dynastie Anglo-saxonne)
-SÉPULTURES DES ROIS ET DUCS DE BRETAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS D'ESPAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS DE FRANCE ET DES EMPEREURS (résumé)
-SUPPLICIÉS Lieux d'inhumations
 
-Temple (enclos, église et cimetière du) (75) (disparus)
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