Peintre du progrès, social comme mécanique, il peignit autant le monde des loisirs que les ouvriers au travail. Dans les années trente, alors qu’il était déjà reconnu internationalement, il prit place dans les manifestations d’intellectuels et d’artistes en faveur du Front populaire et dans leur lutte contre la montée des fascismes.
Lui qui justement posait le problème du droit de la classe ouvrière aux loisirs et à l’art, la multiplicité de ses supports, afin de faciliter la diffusion de ses œuvres, exprimait son désir de populariser la peinture moderne.
Les motifs emblématiques comme les hélices, les engrenages, les éléments architecturaux, rappellent combien l’avant-garde fut fascinée par les avancées technologiques.
Sans jamais cesser d’être peintre, il explora tous les domaines de la création. Il collabora avec des poètes, des chorégraphes, des architectes, des cinéastes, etc. Il se nourrissait de la vitalité de son époque qu’il traduisit par une œuvre visible sur scène, à l’écran et sur les murs de la ville.
Dans l’après-guerre, il poursuivit cet idéal d’un art mural, collectif et populaire. Aux Etats-Unis, où il passa la Seconde guerre mondiale, il fut marqué par la construction des gratte-ciels. Dès lors, il poursuivit l’étude de la force spatiale de la couleur entamée quarante ans plus tôt, par le biais de la céramique, de la mosaïque, du vitrail et de la tapisserie.