Elle recevait des artistes, des savants, des gens de lettres et des philosophes, tels Diderot, Voltaire, D’Alembert, mais, nouveauté, elle prit soin d’ouvrir ses portes au monde des affaires et n’hésita pas à mettre ses relations au service des intérêts de la Manufacture. Entretenant une correspondance avec le roi de Suède, Catherine II de Russie ou encore avec son ami Stanislas, roi de Pologne, en rendant visite à ce dernier elle put asseoir définitivement sa réputation à l’échelle de toute l’Europe, terrain sur lequel elle distançait désormais ses rivales limitées à leur horizon parisien. Et ce n’en déplaise à sa féroce rivale, Mme du Deffand, qui se plaisait à vipérer : « Voilà bien du bruit pour une omelette au lard ! », alors que Marie-Thérèse accueillait ses amis dans la difficulté leur offrant des repas fort simples.
En subventionnant une partie de la publication de l’Encyclopédie, elle participa aussi à semer les idées des Lumières.
Jusqu’à sa mort, elle veilla sur son « royaume » ni littéraire, ni artistique, ni financier, ni politique, ni aristocratique mais tout cela à la fois.
Frappée d'hémiplégie depuis quelques mois, son agonie donna lieu à une bataille épique à son chevet entre D’Alembert appuyé par tout le parti encyclopédiste anticlérical, et sa fille la marquise de la Ferté-Imbault qui, soutenue par le « parti dévot », fit venir le curé de Saint Roch pour lui donner une mort chrétienne.
Madame Geoffrin fut inhumée en l'église Saint-Roch où il ne reste plus aucune trace de sa tombe, ni la moindre épitaphe. Ses restes se trouvent peut-être dans l'ossuaire.