DIEUDONNÉ Hélène (1887 – 29 septembre 1980)
Cimetière des Gonards à Versailles (Yvelines)
► Actrice française
Née de la relation entre Sophie de Schoulguina et l’artiste dramatique Dieudonné, son père qui, bien que vivant avec sa mère et l'ayant présenté à l'état-civil, ne la reconnût qu’en 1916.Grâce à ce dernier, enfant, elle côtoyait Sarah Bernhardt,sa marraine, Lucien Guitry et Charles Le Bargy (1858-1936), ...
Tombée très tôt dans « la marmite théâtrale », à onze ans elle montait sur les planches à Monte-Carlo pour jouer aux côtés de son père avant d’entrer au Conservatoire, dans la classe de Paul Mounet, où elle se lia d'amitié avec une autre élève, Françoise Rosay.
Hélène Dieudonné en Célestine dans la fiction Belle et Sébastien
C’est ainsi que son visage devint familier, que ses traits doux, la bonté et la malice de son regard et sa voix nasillarde entrèrent dans les mémoires et lui valurent d’être élue la plus charmante grand-mère du cinéma français. Parallèlement, le théâtre, qui semblait toute sa vie, l’appelait encore.
Elle prit sa retraite à l'âge de quatre-vingt-huit ans, se retira dans le Vexin auprès de sa famille, et mourut cinq ans plus tard.
Hélène Dieudonné fut inhumée au cimetière des Gonards à Versailles où sa tombe, toute simple, s’inscrit parmi celles des nombreuses célébrités du lieu.
© MCP
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► DIEUDONNÉ, Alphonse Emile Alfred Dieudonné, dit (1834 – 29 décembre1922)
Cimetière du Père-Lachaise, 86ème division (Paris)
►Mlle Déa Dieudonné, Alphonsine Eugénie Dieudonné, dite (1870 - 14 août 1892)
D’une première union, Dieudonné avait eu deux filles dont Alphonsine qui devint comédienne.
Entrée à l’Odéon en 1889, elle y parut dans plusieurs pièces jusqu’au début de 1892, année où elle accompagna son père à Bagnères-de-Luchon où elle jouait au Casino y remportant un vif succès. Rentrée joyeuse après une représentation, elle s’endormit pour ne jamais se réveiller. On la retrouva toute froide dans son lit le lendemain matin. Ramenée à Paris, après ses obsèques, elle fut inhumée au cimetière du Père-Lachaise dans la chapelle familiale.
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© Pierre Yves Baudouin
Sources principales :
-http://encinematheque.fr/polvere/P122/index.php
-Dictionnaire des comédiens français (ceux d’hier) par Henry Lyonnet –Premier volume (1912)
-Etat-civil de Paris – Actes d’état-civil en ligne-Archives de Paris
Alors qu’elle était une actrice connue tant au théâtre qu'au cinéma muet, elle interrompit sa carrière pour cause de mariage et d’emménagement dans le Midi. Dix-sept ans plus tard, veuve, elle décida de remonter à Paris où, bien oubliée, elle ne trouva pas de rôles. Entamer une nouvelle carrière à cinquante-huit ans était un pari plus que risqué, mais qui finit par réussir. Grâce à Françoise Rosay, elle remonta sur les planches et, à partir des années 60, le cinéma et la télévision -petit écran où elle débuta à plus de soixante-dix ans !- lui offrirent un nombre conséquent de petits rôles qui marquèrent : grand-mère, religieuse, servante, concierge, mendiante, etc.
22 février 2020
Bien que sombré dans un oubli abyssal, Dieudonné fut pourtant une véritable star du théâtre tant à Paris, qu’en province ou qu’à l’étranger. Célèbre sociétaire de la Comédie Française, il donna la réplique à Réjane, suivit Rachel dans une de ses tournées aux États-Unis, et séjourna dix ans à Saint-Pétersbourg (1864-1874) dans la Troupe française de la direction des théâtres impériaux. A son retour en France, il joua sur de multiples planches parisiennes, notamment au théâtre du Vaudeville et à celui de la Renaissance.
« Le grand Dieudonné », comme on l’appelait, connut une des plus longues carrières de la scène française.
Dans la même sépulture, reposent sa seconde épouse, Sophie de Schoulguina (1846- 1915), mère d’Hélène Dieudonné, et sa fille :
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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LIEUX D'INHUMATIONS
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-Abbaye, couvent et séminaire St-Magloire (75) (disparus en partie)
(ancien cimetière révolutionnaire)
(ancien cimetière révolutionnaire)
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