► François van Loo (1708 - mai 1732)
Très probablement à Turin (Italie)
Deuxième fils de Jean-Baptiste, il apprit les bases du dessin auprès de son père, à Aix-en-Provence, puis en Italie. Resté à Turin avec sa mère, il ne rejoignit son père à Rome qu'en 1717. Mais c'est surtout à Paris, où vivait la famille à la demande du prince de Carignan, qu'il poursuivit sa formation. Puis, grâce à la protection du duc d'Antin (1665-1736), accompagné de son aîné Louis-Michel, son oncle Carle, et du jeune François Boucher, il revint à Rome pour intégrer l'Académie de France (1728) en qualité d'externe où, malgré sa jeunesse et son comportement « mal élevé » comme le soulignait le directeur de l’Académie, son talent laissait présager d’un brillant avenir. En mai 1732, François quitta Rome avec son frère, Louis-Michel, afin de rejoindre son oncle à Florence, pour retourner ensemble à Paris. Il avait dignement poursuivi l’œuvre de son père et revenait en France avec un don réel dont le monde de l’art fut privé.
Alors que les trois peintres roulaient dans un équipage de grand seigneur traîné par des chevaux jeunes et ardents, François voulut les conduire un peu avant d’arriver à Turin. Le cheval qu’il venait d’enfourcher se cabra. Il ne put le maîtriser, tomba violement le pied pris dans l’étrier. Les chevaux apeurés prirent le mors aux dents avant de s’arrêter laissant découvrir le malheureux jeune homme déchiqueté par les pierres. Agonisant, il mourut peu après.
A cause de sa mort prématurée, il ne laissa guère (ou pas) d’œuvres originales, mais des copies.
Au regard des circonstances, du lieu de l’accident et de l'historique familial antérieure à celui-ci à Turin, on peut avancer qu’il fut très probablement inhumé dans cette ville.