On n’en n'avait pas fini ! Trente six ans plus tard, Etex fit don du monument à la ville de Paris. Pourquoi ?
En 1882, à la mort d’Hyppolite-Georges Géricault, on découvrit son testament par lequel , il réservait une somme à quelques bénéficiaires dont Etex, ainsi qu’une part importante pour la restauration et l’embellissement du tombeau conservé à Rouen, le reste de sa fortune allant à l’Etat qui confia à Etex le soin de respecter les dernières volontés. C’est ainsi qu’un troisième tombeau que vit le jour, toujours sous la direction d’Etex, qui fut ensuite minutieusement remis à sa place d’origine.
Constitué de granit de même nature que le socle, le monument est orné de la même statue d'orige de Géricault, mais cette fois en bronze, toujours allongé et tenant une palette. Au Radeau de La Méduse, motif central du socle, se rajoutèrent deux autres bas-reliefs sur les côtés : l’Officier de chasseurs à cheval de la Garde impériale chargeant et le Cuirasser Blessé. Une grille de bronze compléta l'ensemble.