En 1939, dorénavant nationalisé français, il voulut de nouveau s’engager, mais trop vieux pour le service actif, il finit par rejoindre la Résistance en 1942.
Avec deux de ses frères, il monta une prospère entreprise de fumisterie avant de prendre une retraite bien méritée.
Comme beaucoup d’anciens poilus, il était resté des années très discret sur les horreurs et souffrances qu’il avait vécues, et dont il avait été témoin pendant la Grande Guerre. Ce n’est que sur ces dernières années qu’il commença à parler et à témoigner dans les écoles.
Devenu l'ultime poilu français encore en vie, il refusa les honneurs du Panthéon pour être inhumé avec les siens, mais finit par accepter les obsèques nationales à condition que celles-ci soient simples et dédiées à tous les morts de la Première Guerre mondiale. Après la célébration de ses funérailles aux Invalides et qu’on lui eut rendu les honneurs militaires dans la cour d'honneur -dont ceux de la Légion étrangère et d’un détachement d'Alpini, les chasseurs alpins italiens dans lesquels il avait également servi à partir de 1915- il fut inhumé dans le cimetière parisien d'Ivry dans l’intimité.