Seul des trois frères à rester en Espagne avec son père, la vie et les études continuèrent à les séparer. En 1814, le comte d'Artois le fit, comme ses frères, chevaliers de l'« Ordre du Lys » en reconnaissance du rôle joué par sa mère dans la conspiration de Malet. Indépendant très tôt, porté vers l’écriture, il se servit de ses relations pour présenter Victor à son premier imprimeur, Charles Gilé. Fondateur de la revue Le Conservateur Littéraire (1819), à laquelle participa Victor, il y publia huit nouvelles et c’est aussi grâce à lui que notre écrivain rentra à la société des Bonnes Lettres.
En 1822, il publia une traduction du Romancero, que Victor citera dans la Préface de Cromwell . Malgré leur éloignement, à partir de 1823, son cadet lui demanda d’être le parrain de son fils Charles.
Il travailla à la Revue des deux mondes en 1833, et fit paraître La France Pittoresque (par départements, en 3 volumes) en 1835. De 1836 à 1843, sortit une Histoire générale de la France par les manuscrits (5 volumes), suivie, en 1838, d’une France militaire de 1792 à 1837 (5 volumes).