RETOUR LITTÉRATURE
► Solange DUDEVANT-SAND (1828-1899) Fille de Georges Sand
Marie-Aurore de Saxe, comtesse de Horn (1748- 26 décembre 1821) Grand-mère de George Sand
► Romancière et femme de lettres française
SAND George (1804 – 8 juin 1876)
Enclos privé dans sa propriété de Nohant-Vic (Indre)
Elevée par sa grand-mère, libérée de son mariage avec le baron Casimir Dudevant contracté pour échapper à la tyrannie maternelle, Aurore Dupin pouvait enfin mener une existence très libre.
Jules Sandeau, dont elle était la maîtresse, lui révéla sa voie tout en lui donnant son pseudonyme : George Sand. De Rose et Blanche, roman à quatre mains, elle inaugura sa carrière en 1832 avec Indiana.
George Sand par Nadar (vers 1870)
De gauche à droite: sa petite-fille Aurore Lauth-Sand, son père, sa grand-mère, sa petite-fille Jeanne-Gabrielle, sa fille Solange. © MCP
De gauche à droite: son petit-fils Marc-Antoine, son fils Maurice, sa belle-fille Lina et sa petite-fille Gabrielle © MCP
Sépulture de George Sand. © MCP
Fille naturelle du maréchal Maurice de Saxe et d'une jeune débutante de l'Opéra, Mademoiselle de Verrières, si son père pourvut à son éducation, il se désintéressa complètement du sort de sa bâtarde à qui il ne laissa rien dans son testament.
 
Marie-Aurore épousa en premières noces le comte de Horn puis, en 1777, Charles Louis Dupin de Francueil, receveur général des finances de Metz et d’Alsace de trente-deux ans son aîné… dont elle eut Maurice François, père de la future George Sand. Libre-penseur et adepte de Jean-Jacques Rousseau, elle n’en fut pas moins arrêtée et emprisonnée pendant cinq mois durant la Révolution.
En 1793, avec les restes de sa fortune, elle acheta le domaine de Nohant, où elle souhaitait se retirer avec son fils. Bien qu’adepte d’idées avancées de son temps et se voulant au-dessus des préjugés aristocratiques, le mariage de son fils avec une fille très ordinaire et caractérielle la contraria terriblement. Elle tenta vainement de rompre cette mésalliance qui prit fin brutalement avec la mort accidentelle de Maurice. Marie-Aurore s’occupa alors de l’éducation d'Aurore. Elle mourut quelques mois après une attaque d’apoplexie qui l’avait laissée très diminuée. Elle légua Nohant à sa petite-fille sans avoir réussi à la marier « convenablement ».
► Maurice DUPIN  (1778- 16 septembre 1808) Père de George Sand
Enfant unique, particulièrement choyé par sa mère, celle-ci lui transmit son goût pour la littérature, le dessin, les langues vivantes, le théâtre et surtout la musique. Le violon " fut le compagnon de sa vie." Il aimait l’opéra, jouait dans un orchestre à Argenton-sur-Creuse, et chantait admirablement, en un mot, il avait surtout des dispositions artistiques.
Il embrassa pourtant la carrière des armes. La loi sur la conscription obligatoire promulguée par le Directoire, le 23 septembre 1798, lui permit de passer outre à la volonté de sa mère et Maurice Dupin, petit-fils du maréchal de Saxe, s’engagea comme simple soldat dans les armées de la République. Pendant qu’il était en campagne, naissait son fils naturel, Pierre Laverdure, plus connu sous le nom d’Hippolyte Chatiron, demi-frère de George Sand et élevé avec elle à Nohant.
Maurice Dupin, qui briguait un grade d’officier pour l’offrir à sa mère, participa à la campagne d’Italie sous le commandement du général Bonaparte. A Milan, il rencontra Sophie Victoire Delaborde qu’il épousa à l’insu de sa mère avec laquelle il ne se réconcilia que plusieurs mois après la naissance d’Aurore. Il participa aux grandes guerres napoléoniennes, notamment en Espagne aux côtés de Joachim Murat dont il était l’aide de camp.
Le 16 septembre 1808, alors qu’il rentrait  d’un dîner à La Châtre (près de Nohant), son cheval heurta un tas de pierres. Maurice, éjecté de sa monture, tomba en se brisant les vertèbres du cou. Weber, son ordonnance, qui le suivait, le trouva mort étendu sur le dos.  
Sophie-Victoire DELABORDE  (1773- 19 août 1837) Mère de George Sand
Durant la campagne d’Italie, elle accompagnait l’intendant général Collin quand elle rencontra Maurice Dupin qu’elle épousa secrètement le 5 juin 1804. Aurore naquit le 1er juillet. Dominée par sa jalousie maladive, elle suivit son mari en Espagne au printemps 1808 en emmenant Aurore. A leur retour, elle se rendit à Nohant pour la première fois. La mort brutale de Maurice transforma ce séjour en désastre. Elle abandonna la tutelle d’Aurore à sa grand-mère. Gravement caractérielle, Sophie-Victoire fut un véritable tyran pour sa fille. Leurs relations ne s’améliorèrent qu’après le mariage d’Aurore avec Casimir Dudevant.
En juillet 1837, Sophie tomba très malade. Soignée dans une maison de santé parisienne, Aurore se rendit fréquemment à son chevet pour l’accompagner dans ses derniers jours. D’abord inhumée au cimetière de Montmartre, elle fut transférée en 1913 dans le carré familial de Nohant.
En hurlant à la mésalliance, Marie-Aurore de Saxe avait ses raisons. A son insu, Maurice, son fils unique et chéri, venait d’épouser l’insupportable. Fille d’un tenancier de billard, ses parents morts prématurément, Sophie fut confiée à la garde de sa grand-mère maternelle, épouse d’un ferrailleur établi dans le quartier du Temple.
 
Sophie-Victoire eut une jeunesse agitée. Elle eut un premier enfant. Arrêtée sous la Terreur, pour avoir chanté une chanson contre-révolutionnaire, elle fut incarcérée, comme Marie-Aurore de Saxe, au couvent des Dames augustines anglaises. On perd ensuite sa trace pour la retrouver en 1799 avec la naissance d’une fille née de père inconnu, Caroline, qui fut élevée avec Aurore jusqu’à la mort de Maurice Dupin.
Maurice vécut toute sa vie dans une relation fusionnelle avec sa mère. Réellement doué pour le dessin, la peinture et l’art scénique, mais écrasé par une mère trop célèbre et trop aimée, il ne s’imposa dans aucune branche.
Il épousa à quarante ans, Lina Calamatta de vingt ans sa cadette. Leur premier enfant, Marc-Antoine, mourut à l’âge d’un an. Ils eurent ensuite deux filles, Aurore et Gabrielle décédées sans postérité. Effondré par la mort de sa mère, il s’installa à Paris après avoir rageusement détruit les plus beaux arbres du parc de Nohant.
►Lina CALAMATTA  (1842-1901) Femme de Maurice Sand et  belle-fille de George Sand
Fille du graveur Luigi Calamatta, vieil ami de George Sand, Lina avait pour arrière-grand-père, le sculpteur Houdon et pour parrain le peintre Ingres. Elle était italienne et, bien que de mère dévote, elle était républicaine comme son père.  Elle épousa Maurice sans apporter la dot espérée pour rétablir les finances de George Sand.
En revanche, pleine de charme et de vitalité, elle apporta le soleil à Nohant. Elle admirait sa belle-mère et celle-ci l’aimait comme sa fille. Après la mort de la romancière, elle s’employa à entretenir sa mémoire avec vigilance. Elle s’était vivement opposée à son mari lorsqu’il avait affiché son titre de baron sur le faire-part de décès de sa mère et désapprouva sans ambiguïté son inhumation religieuse.
Maurice et Lina eurent trois enfants Marc-Antoine (1863-1864), Aurore (1866-1961) qui adopta  et Gabrielle (1868-1909) décédé sans postérité.
► Marc-AntoineSAND-DUDEVANT (1863-1864) Petit-fils de George Sand
Fils de Maurice Sand et de Lina, l'enfant mourut à l'âge d'un an.
Surnommée Lolo par sa grand-mère, qui l’éduqua jusqu’à ses dix ans, elle fut bouleversée par sa mort.
Elle épousa en 1889 le peintre Frédéric Lauth, artiste renommé mais séducteur impénitent. Lassée par les infidélités de son mari, elle s’en sépara pour mener une existence indépendante, voyager, puis s’installer en Espagne. À la mort de sa mère, Lina, elle hérita des manuscrits, meubles et objets de sa grand-mère.
 
En 1940, pendant la débâcle, elle revint à Nohant, dont elle était usufruitière. Elle accueillit alors des réfugiés et cacha des résistants. Elle fut décorée de la Légion d’honneur à la Libération. Elle écrivit des romans, des ouvrages sur sa grand-mère, et publia des œuvres inédites de George Sand. Quelques années avant sa mort, elle fit don de Nohant à l’État qui le classa au titre des Monuments historiques. En 1958, elle adopta son filleul, Georges Smeets, qui put ainsi s'appeler Smeets-Sand pour perpétuer le nom de Sand.
► Aurore DUDEVANT-SAND (1866-1961) Petite fille de Georges Sand
► Gabrielle DUDEVANT-SAND (1868-1909) Petite fille de Georges Sand
« Toujours drôle avec sa grande bouche, ses grands yeux et ses cheveux en buisson », Titite était la seconde fille, et le troisième enfant, de Maurice et de Lina. Elle eut une enfance préservée. Elle épousa à vingt-deux ans un professeur de dessin italien, Roméo Palazzi, qu’elle suivit dans son pays. Maladivement jaloux, Gabrielle le quitta quatre ans plus tard. Elle vécut alors entre Paris et Nohant dont elle hérita,  à la mort de sa mère.
En 1908, elle légua la nue-propriété du château à l’Institut de France. Sa soeur, Aurore, qui lui survécut de longues années, en hérita alors avant de le léguer à l'Etat.
Les obsèques de George Sand: bois de Lix d’après Scott paru dans Le Monde illustré du 17 juin 1876
Le cimetière privé
 
A l’origine, l’enclos actuel se situait dans le cimetière du hameau dont il est mitoyen.  La porte que l’on franchit pour y parvenir est l’ancienne porte de communication avec le cimetière.  Le père et la grand’mère de Georges Sand furent les premiers à y être inhumés. Leurs tombes étaient recouvertes de broussailles et de feuillage.
De nos jours, séparé du parc de la maison par un mur de pierre et du cimetière par une clôture grillagée, l'enclos privé comprend douze tombes  : outre celle de George Sand, celles de sa grand-mère, de ses parents, de sa fille, de son fils, de sa belle-fille, de ses petits-enfants et d’un ami Edmond Plauchut. La plupart d’entre elles racontent une histoire, celle des drames familiaux de la romancière.
Beaucoup d’encre a coulé sur sa naissance car elle correspond à une époque où George Sand rencontra très souvent à Paris Stéphane Ajasson de Grandsagne, le flirt de son adolescence. Solange serait peut-être sa fille. Promenée entre Nohant et Paris où elle accompagnait sa mère, elle eût une existence agitée dès sa petite enfance. Frondeuse, elle se heurta très souvent à l’écrivaine. A plusieurs reprises elles se fâchèrent et cessèrent complètement de se voir.
 
Elle épousa le sculpteur Auguste Clésinger en 1847. De ce mariage conflictuel naquirent deux filles : l’une mourut à la naissance et la seconde, Jeanne Gabrielle, à l’âge de six ans. Le couple se sépara après ce drame. Solange essaya d’écrire et publia deux romans. Elle fut en partie responsable de la séparation de George Sand et de Chopin. Elle devint une catholique fervente et imposa à son frère la surprenante inhumation religieuse de George Sand.
© MCP
Nini  (croix de droite) © MCP
Or, Nini, victime d’une scarlatine mal soignée, décéda. George Sand aimait sa petite-fille avec passion ; elle avait fait dans le parc de Nohant un coin privilégié pour elle, un jardin enchanté appelé Trianon, un paysage miniature avec grottes et cascades. Elle sombra dans le désespoir après la mort de celle-ci. Pour une fois, George Sand et Solange s’unirent dans leur douleur pour en rendre responsable Clésinger.
Nini était la seconde fille de Solange Sand et de Clésinger. A l’époque de sa naissance, Solange et George Sand étant brouillées une fois de plus, l’écrivaine ne fit la connaissance de sa petite-fille qu’en 1851. Elle s’occupa alors de cette enfant écartelée entre des parents qui ne cessaient de se déchirer. En mai 1854, Clésinger obtint la preuve de l’infidélité de sa femme. Il retira immédiatement sa fille de Nohant et la confia à une médiocre pension du quartier des Champs-Élysées. En décembre, les tribunaux accordèrent à Clésinger la séparation de corps et de biens, mais confièrent la garde de l’enfant à sa grand-mère.
 
En attendant la notification du jugement, et malgré les demandes pressantes de George Sand, l’enfant fut maintenue en pension par décision de l’avocat de Clésinger.
► Edmond PLAUCHUT (1824-1909) Ami de Georges Sand
► Jeanne Gabrielle CLÉSINGER (1849-1855) Petite-fille de Georges Sand
Journaliste républicain à Angoulême en 1848, il écrivit à George Sand, et conserva précieusement ses réponses. Alors qu’expatrié volontaire après la chute de la République, il se rendait d’Anvers à Singapour, il fit naufrage au large du Cap Vert. Il perdit tous ses bagages, sauf une cassette qui contenait, notamment, deux lettres de George Sand. Grâce à elles, il fut accueilli, habillé et hébergé par un riche Portugais. Il ne rencontra la romancière qu’en 1861 à Tamaris. Invité à Nohant en 1865, convive joyeux et épicurien, il devint très vite un hôte choyé, très mêlé à la vie familiale jusqu’à sa mort. Un peu à l'écart, il fut le seul membre extérieur à la famille à avoir l’honneur d'en partager sa terre d’éternité.
Sur sa pierre tombale, on peut lire cette épitaphe: "On me croit mort, je vis ici."
Assagie par l’âge et célèbre, George Sand vécut des jours paisibles dans son cher Berry. Tout en conservant une grande activité intellectuelle, auxquelles la contraignaient aussi ses difficultés financières, par la charité et la bienfaisance, elle mit en pratique son idéal humanitaire auprès des paysans devenant, après sa grand-mère, "la bonne dame de Nohant" . Après une longue souffrance, une occlusion intestinale  mit fin à sa vie extraordinaire. Elle était à Nohant.  
 

Les funérailles
 
Le corps de la défunte fut exposé sur son lit le visage tout couvert de fleurs. Le 10 juin, jour de ses funérailles, une pluie battante se déversa sur l’assemblée nombreuse composée de curieux, des reporters envoyés par le Figaro, et quelques amis parmi lesquels Dumas fils,  le prince Napoléon, Renan, Flaubert, Plauchut. Sans être anticléricale, George Sand n’avait guère d’affection pour le bas-clergé et, à ce titre, les parents et les amis de la famille s’attendaient à des obsèques civiles. N’ayant laissé aucune instruction à ce sujet, sa fille, Solange, devenue une fervente catholique, faisant fi des opinions de sa mère, de celle de son frère Maurice et des avis qui les lui rappelaient, avait décidé d’une cérémonie religieuse inattendue. Après d’âpres discutions entre intimes, Solange obtint gain de cause.  Restait à obtenir l’autorisation de l’évêque de Bourges qui la donna par dépêche télégraphique.  
 
Sur ces entrefaites, on constata que la bière en plomb envoyée de Paris était trop petite : on dut en faire venir une nouvelle.  Enfin le cercueil fut descendu dans le vestibule et exposé une heure durant recouvert d’un drap mortuaire. Le corps fut levé et porté à bras dans la petite église toute proche par des paysans vêtus d’un sarreau bleu. Le convoi entra dans l’église ; mais comme elle était déjà presque remplie, par la population locale,  ceux qui suivaient ne purent s’y placer, et refluant au dehors, ils vinrent se mêler aux villageois et à quelques ouvriers tête nue, sous la pluie et le vent.
 
George Sand souhaitait une sépulture cachée sous le feuillage comme celle de sa grand’mère. Il n’en fut rien.  Après le discours du conseiller général de l’Indre, Paul Meurice lit les pages que Victor Hugo avait envoyées :  "Je pleure une morte et je salue une immortelle… George Sand était une idée ; elle est hors de la chair, la voilà libre ; elle est morte, la voilà vivante…" . Le prince s’était proposé pour prendre la parole. Dumas, de son côté, avait passé une partie de la nuit à écrire un discours. Mais, pensant qu’entre le clergé et Victor Hugo il n’y avait pas place pour eux, ils se turent.
Sources: Pour les personnes inhumées auprès de George Sand, cet article s'est particulièrement inspiré du site www.georgesand.culture.fr/ et, pour ses funérailles, de la Correspondance d’Henry Harisse (Septembre 1876)
(*) commentaire(s)
Durant toute sa carrière, George Sand considéra son art comme le moyen d’exprimer ses sentiments, ses idées et les thèses qu’elle adoptait. Du romantisme exalté de sa jeunesse à un socialisme sentimental et humanitaire dans lequel la porta, comme tant d’intellectuels vers 1848, un élan généreux vers le peuple, son évolution se suit pas à pas.
Si elle n’évita pas toujours les écueils de la sentimentalité conventionnelle, de la platitude ou du lyrisme déclamatoire et si, par tempérament et par principe, elle eut tendance à embellir la réalité et à idéaliser ses personnages, on ne put lui retirer la sincérité du propos : revendications féministes, révolte contre les impératifs ou les préjugés sociaux, etc.
 
On se souvient d’une George Sand scandalisant  par sa  tenue vestimentaire dont  la vie intime agitée s’inscrivit autant dans les pages du Bottin  artistique de son époque que dans celles de proches :   Jules Sandeau, Alfred de Musset,  Prosper Mérimée, Marie Dorval, son avocat Michel de Bourges,  son médecin Pietro Pagello, Alexandre Manceau, un ami de son fils, sans oublier Frédéric Chopin.
 
On a oublié la George Sand politique se liant à des démocrates comme Arago, Barbès ou encore Bakounine, se réjouissant  de la chute de  Louis-Philippe et de la fin de la Monarchie de Juillet.  Exit la George Sand, inspirant Alexandre Ledru-Rollin, participant au lancement des journaux : La Cause du peuple », Le Bulletin de la République » et L'Éclaireur ou plaidant auprès de Napoléon III la cause de condamnés, notamment celle de Victor Hugo dont elle admirait l'œuvre et dont elle tenta d'obtenir la grâce.
 
Au centre de la vie littéraire et intellectuelle de son époque la liste de ses amis et longue et impressionnante : Victor Hugo, Flaubert, Balzac, Delacroix, Marie d’Agoult,  pour n’en citer qu’une poignée. Elle fut la seule femme admise aux dîners de Magny (un restaurant parisien), au cours desquels elle retrouvait Théophile Gautier, les frères Goncourt,  Sainte-Beuve, Taine...
 
Installée depuis 1839 dans sa propriété de Nohant, que lui a léguée sa grand-mère, ses sentiments démocratiques prirent une forme plus concrète d’un vif intérêt pour les paysans du Berry qu’elle avait appris à connaitre dans son enfance. De cette période vont naître ses ouvrages les plus connus du grand public qui occultent son œuvre abondante : La Mare au Diable (1846), François le Champi (1847), La Petite Fadette (1848) et Les Maîtres sonneurs (1853). En inaugurant le roman régionaliste, dans la peinture de paysages et d’êtres qui lui étaient chers, George Sand trouva la meilleure expression de son talent qui continue à charmer le lecteur.
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►Maurice SAND-DUDEVANT (1823-1889) Fils de George Sand
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TOMBES ET SEPULTURES DANS LES CIMETIERES ET AUTRES LIEUX
Dernière mise à jour
au 22 juin 2021
TOMBES SÉPULTURES DANS LES CIMETIÈRES ET AUTRES LIEUX
par Marie-Christine Pénin
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-Oratoire St-Honoré ou du Louvre (75)
 
-Panthéon de Paris
-Panthéon de Rome (Italie)
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-Prieuré Ste-Catherine-du-Val-des-Ecoliers (75) (disparu)
-Prieuré Ste-Croix-de-la-Bretonnerie (75) (disparu)
 
-SAINTE-CHAPELLE DU PALAIS (75)
 
-SÉPULTURES DES BOURBONS
-SÉPULTURES DES ROIS D’ANGLETERRE (dynastie Anglo-saxonne)
-SÉPULTURES DES ROIS ET DUCS DE BRETAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS D'ESPAGNE
-SÉPULTURES DES ROIS DE FRANCE ET DES EMPEREURS (résumé)
-SUPPLICIÉS Lieux d'inhumations
 
-Temple (enclos, église et cimetière du) (75) (disparus)
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