►BELLER René († 14 août 1947)
Cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne)
Milicien et interprète à la Gestapo de la rue de la Saussaies à partir de 1943, fusillé au fort de Montronge.
►BOERO Pierre († 28 novembre 1944) (inédit)
Cimetière de Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes)
Marchand de chaussures niçois venu à Paris en mars 1944, il entra à la Milice sous recommandation de Darnand et, trois mois plus tard, était nommé chef du service de sécurité des Forces du maintien de l’ordre. Et c’est en ignorant tout de ce qui se tramait qu’il participa à l’assassinat de Georges Mandel… Le 6 juillet, au siège de la Milice, Knipping, bras droit de Darnand, prépara, en accord avec un officier allemand, l’expédition consistant à abattre Georges Mandel pour venger la mort de Philippe Henriot. Le 7 juillet, avec Lambert et Néroni, Boero se rendit à la prison de la Santé où Knipping signa la levée d’écrou de Mandel qui monta dans la voiture où se trouvaient les trois hommes et Knipping, En tête, une autre voiture avec Masuy. Condamné à mort avec Néroni, le 25 octobre 1944, fusillé au fort de Montrouge en criant « Vive Darnand », inhumé au cimetière parisien de Thiais, il fut transféré au mois d’août 1945 à Beaulieu-sur-Mer où sa tombe serait peut-être en passe d’être relevée au moment de la rédaction de cet article.
►BONNET Albert dit Jules Albert (†12 février 1946)
Cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne)
Inspecteur des brigades spéciales de la préfecture de police, condamné à mort pour trahison, il fut exécuté au fort de Châtillon.
►BOSC DE PEYRAN Henry du (1901- 4 août 1948)
Cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne)
Pendant la guerre, il travaillait chez André Bardon, un des dirigeants du PPF de Jacques Doriot. Recruté par la Gestapo de Paris, il infiltra divers mouvements de résistants à Amiens, dont le bataillon de la mort et le réseau Arc-en-Ciel, causant ainsi l’arrestation d’une centaine de patriotes le 26 août 1942, dont 55 furent fusillés quelques jours plus tard. A la Libération, les services français de renseignements trouvèrent son identité dans les archives des services secrets allemands et de la Gestapo. Sa fiche d’agent signalait son recrutement par le capitaine Schäffer du SRA avec un règlement de 10.000 francs par mois. Arrêté, écroué, il fut condamné à mort et fusillé au fort de Montrouge.
►BOUILLON Jean et BOUILLON Michel († 10 avril 1945)
Cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne)
« Anciens » qui travaillaient pour le « docteur » Goetz de l’Amt VI de la Gestapo, en charge du service du piège-radio automobile, recrutés pour œuvrer à la Gestapo de l’avenue Foch, miliciens tortionnaires, ils furent condamnés à mort le 10 mars 1945, et fusillés au fort de Montrouge.
►BOUQUET Marcel († 4 août 1948)
Cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne)
Membre du Francisme de Marcel Bucard, appartenant au groupe de la « Main bleue » milice privée, présentée comme un groupe d’autodéfense armé et entièrement dévoué à son chef, il traqua des résistants notamment dans la région de Troyes. Fusillé au fort de Montrouge.
►BOUSSELAIRE Marcel († 14 août 1947)
Cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne)
Milicien à la rue des Saussaies. Exécuté au fort de Montrouge.
►BREUX Louis († 20 mars 1948 )
Cimetière parisien de Thiais (Val-de-Marne)
Concierge du 93 rue Lauriston, bien qu’homme de confiance des Allemands, à la suite d'affaires de marché noir, il fut déporté à Mauthausen où, « Kapo » et tortionnaire, il volait les rations de ses co-détenus qu’il dénonçait souvent aux SS. Condamné à mort le 16 décembre 1947.